Fronius fête ses 25 ans de business en France

En 2018, Fronius France fête ses 25 ans de présence sur le territoire ! 

Retour sur les dates qui ont marqué et les collaborateurs et les clients !

› ArcTig

25 ans après son ouverture  en 1993, c’est bientôt quatre-vingts emplois que Fronius aura créés ! Un développement permis grâce à l’ouverture en 2011 du nouveau bâtiment situé à Roissy (95) : Fronius dispose d’un centre technique lui offrant la possibilité de mener à bien des essais pour ses clients, avec trois îlots de soudage robotisé configurables selon les besoins, une machine de soudage automatique multi-procédés, ainsi qu’un laboratoire macrographique. Il en résulte la fourniture des paramètres de soudage ainsi qu’un ensemble de résultats relevant de conditions bien précises de propreté et d’environnement, le tout documenté via un rapport complet comprenant des macros, des photos, etc.

Retour sur de grandes innovations

Les premières sources de courant à onduleur MIG/MAG à impulsion primaire sont sorties en 1981, suivies dès le début des années 90 de postes de soudage bénéficiant de la technologie « Fuzzy » pour le contrôle de la régulation. Un grand pas en avant a été accompli en 1997 avec les premiers postes à réglage entièrement numérique, offrant notamment une qualité reproductible à 100%. Au début des années 2000, c’est la mise au point du premier système de soudage complet LaserHybrid, pour environnement industriel, atteignant des vitesses de soudage jusqu’à 9 m/ min qui vaudra à Fronius le prix de l’Innovation de la région Haute Autriche.

Mais c’est en 2005 que le constructeur autrichien développe un de ses procédés les plus innovants : le « CMT » pour Cold Metal Transfer, qui permet l’assemblage thermique de l’acier et de l’aluminium – opération que nombre de soudeurs considéraient alors comme impossible à réaliser – grâce à un mouvement cyclique d’aller-retour du fil d’apport réduisant de manière drastique l’apport de chaleur. À la même période, les pinces DeltaSpot font leur apparition sur le marché, leur innovation étant liée à l’intégration d’une «  bande process » dans le mode opératoire qui, après chaque point de soudage, empêche le contact direct entre les électrodes et la pièce à souder mais le transmet indirectement.

Ses avantages ? Une électrode quasiment toujours neuve, un apport de chaleur régulé et optimisé, une absence de projection et une parfaite reproductibilité. Ces deux technologies révolutionnaires obtiendront la distinction « Welding technology of the year » en 2006. 
Parmi toutes les innovations du constructeur, figure la technologie «  Contec  » qui protège le tube de contact des frottements du fil d’apport et limite ainsi son usure. Le tube initial est séparé en deux demi-coquilles mobiles qui maintiennent leurs surfaces et leurs forces de contact entre le fil et le tube, dans une plage de tolérances définie, minimisant ainsi l’usure du tube contact, ce qui accroît sa durée de vie, mais également la stabilité et la fiabilité du procédé.

Jusqu’où ira Fronius ?

Dernièrement en 2013, le TPS/i a marqué une nouvelle ère dans les techniques de soudage : les utilisateurs disposent désormais de systèmes de soudage modulables et évolutifs qui se distinguent par une grande intelligence et des caractéristiques de soudage inégalées. L’interface est intuitive, conviviale et sécurisée. De conception modulaire, le système s’adapte facilement aux besoins individuels de soudage de chacun. TPS/i marque ainsi une avancée de la communication entre l’homme et la machine.

Depuis, le constructeur autrichien ne cesse de faire évoluer ses techniques de soudage  : avec le générateur sur batterie, les générateurs connectés et l’analyse des données, le soudage est désormais placé sous le signe du numérique avec, entre autres, sa solution WeldCube, son application Virtual ­Welducation, sa nouvelle série TIG, et l’ArcTig automatisé.

EQUIP’PROD  •  N° 101 juin 2018