Actemium veut replacer l’homme au coeur de la Smart Industry
ACTENIUM
parSi l’on parle aujourd’hui beaucoup d’usine du futur, on peut dire que l’intégrateur Actemium n’a pas attendu ce phénomène d’ampleur pour intégrer déjà plus d’un millier de robots et cellules robotisées dans les entreprises françaises. Voici un focus sur trois cas pratiques d’installation de solutions robotiques pour supprimer les TMS, augmenter la valeur ajoutée des chaînes de production et contribuer à la ré-industrialisation, ainsi que pour remettre l’homme au centre du process.
Acteur majeur de la transition vers la smart industry, Actemium, la marque de Vinci Energies dédiée au process industriel, augmente la valeur ajoutée des chaînes de production de ses clients grâce à des solutions robotiques conçues sur mesure. Qu’il s’agisse du robot collaboratif qui a réduit les troubles musculo-squelettiques à Amiens, du robot qui a entraîné des gains de productivité au Mans, ou de celui qui a contribué à la création de vingt emplois à Toulouse, toutes les solutions robotiques installées par Actemium répondent de façon innovante aux nouveaux besoins des industriels, tout en repositionnant l’homme au coeur de l’usine. Cet expert français de la robotique industrielle totalise, ces cinq dernières années, plus de 1 000 robots intégrés, de la cellule à l’atelier robotisé. La marque du groupe Vinci Énergies mène des expertises particulières dans de multiples domaines d’activité, allant du contrôle non destructif (CND) à la métrologie en passant par les procédés de friction stir welding (FSW), le parachèvement et l’usinage, le dévracage / vision ou encore le traitement de surface. « Dans un contexte international de concurrence croissante, la robotisation des chaînes de production est une opportunité majeure pour l’industrie française. Elle permet aux industriels de se doter de nombreux avantages concurrentiels significatifs. En effet, en prenant en charge les missions ou tâches répétitives voire dangereuses, les robots augmentent et fluidifient la capacité de production et renforcent l’attractivité des métiers industriels. C’est dans cette optique de renouveau industriel que nos équipes installent au quotidien des solutions robotiques adaptées aux besoins de nos clients », déclare Olivier Albessard, directeur de la marque Actemium.
Un robot collaboratif pour améliorer le confort des opérateurs chez Valeo
À la demande de l’équipementier Valeo, Actemium Amiens a testé l’efficacité d’un robot collaboratif. L’objectif était le suivant : étudier les apports d’un robot collaboratif sur la productivité d’une chaîne de production et sur le confort des opérateurs, avant de le déployer dans le reste de l’usine. Après avoir analysé les risques et l’ergonomie du poste, Actemium a intégré sur site un robot Universal Robot (UR10). Muni d’un préhenseur à ventouses (Schmaltz), le robot est capable de saisir des cartons de 7,5 kilos remplis et fermés au préalable, de les cercler et de les redonner à l’opérateur pour qu’il puisse les palettiser. La solution, qui s’est avérée particulièrement concluante, a permis de libérer les opérateurs d’une tâche jugée pénible et répétitive et d’offrir davantage de flexibilité au personnel, le robot pouvant fonctionner en autonomie. Alexis Compagnon, chef d’entreprise d’Actemium Amiens, nous relate cette expérience réussie. « Nous sommes très satisfaits du robot collaboratif testé chez Valeo. Facile d’utilisation, il a engendré un réel gain de confort pour les opérateurs confrontés aux risques des troubles musculo-squelettiques et a, en outre, augmenté la productivité des chaînes de production. La meilleure preuve de ce succès est que notre client Valeo souhaite désormais étendre cette solution robotique à d’autres lignes et à d’autres usines ! »
Actemium Maintenance Intégration Le Mans gère les tâches à faible valeur ajoutée et améliore l’ergonomie pour Renault
En collaboration avec les équipes R&D de Renault, Actemium Maintenance Intégration Le Mans s’est engagé avec succès dans un projet complexe qui consistait à intégrer une cellule de dévracage robotisée. Le logiciel, équipé d’un préhenseur et d’une caméra 3D, calcule et reconnaît les unités à saisir et leur position dans le bac. Ce robot est ainsi en mesure de dévraquer (= extraire d’un contenant des éléments en vrac) en autonomie tout type de pièces industrielles. « La Smart Industry dispose de nombreuses vertus. En prenant en charge des tâches réputées difficiles, le robot replace l’opérateur au coeur des opérations à réelle valeur ajoutée en diminuant sensiblement la pénibilité des tâches. Le robot installé au coeur de l’usine de notre client en est un parfait exemple. », explique Stéphane Vallette, chef d’entreprise de Actemium Maintenance Intégration Le Mans.
Création nette d’emploi chez Sud Aéro (groupe Airbus) à Toulouse
L’entreprise Actemium Toulouse Robotique et Automation a répondu à une problématique récurrente à laquelle font face de nombreux industriels français: produire plus et à moindre coût. Le constructeur de pièces aéronautiques Sud Aéro va donc installer un robot relié à quatre machines de production de pièces usinées afin d’assurer, durant les nuits et les weekends, une production continue et autonome. Cet important regain de compétitivité va permettre à l’entreprise de créer 20 nouveaux emplois durables. « La Smart Industry est une formidable opportunité pour redynamiser l’industrie française. La compétitivité passe désormais par une optimisation des ressources sur site et la délocalisation n’est plus une fatalité, s’enthousiasme Jérémie Pedros, chef d’entreprise d’Actemium Toulouse Robotique et Automation. Portée par des secteurs en pleine croissance, l’industrie française doit pouvoir compter sur un parfait accord entre le savoir-faire de l’homme et une robotisation raisonnée. Le temps des machines-outils qui détruisaient de l’emploi est révolu. L’humain reprend désormais sa place au coeur des usines. »
Un point sur le marché français de la robotique*– La valeur ajoutée de l’industrie française est de 11%, contre 24% en Allemagne* – Le taux de robotisation allemand est beaucoup plus élevé que le taux français (125 robots pour 10 000 employés vs. 85 en France) * Selon une étude menée par le cabinet de conseil Roland intitulée Quelle industrie pour la France en 2025 ? |
N° 72 février 2016