L’outil NCSimul Machine permet à Ascentec de sécuriser ses machines

Véritable atout déterminant pour la société Ascentec, l’usinage à grande vitesse a nécessité une organisation particulière au sein de ce prestataire reconnu dans le domaine de l’électronique. Mais cette étape a surtout poussé Ascentec à se tourner vers la solution NCSimul Machine de Spring Technologies pour sécuriser davantage ses machines et ses process, accélérer les temps d’opération et, dans le même temps, fidéliser sa clientèle.

L’entreprise Ascentec Engineering a été créée en 2001 par une équipe d’ingénieurs de méthodes et de production ayant une solide expérience des processus de fabrication de produits électroniques. Leur expérience de la conception d’outils et d’éléments de montage innovants et productifs, en phase avec l’évolution technologique du secteur, a permis à l’entreprise de se forger une réputation de prestataire de services leader auprès de l’industrie électronique. En 2007, Ascentec a inauguré une division usinage de précision, spécialisée dans  la réalisation rapide de prototypes et l’usinage de petites séries à la demande, associés à des prestations d’assemblage intégré.

Quand un incident survient sur une machine à commande numérique, l’évaluation des dégâts et la remise en état peuvent durer des jours, voire des semaines. Privé de capacité de production, le personnel de l’atelier doit gérer un stress supplémentaire : après réparation, la machine tiendra-t-elle toujours des tolérances serrées ? Quand l’accident concerne une fraiseuse verticale 3 axes, la situation est déjà délicate. Quand il s’agit d’un système 5 axes bien plus onéreux, les conséquences peuvent être désastreuses.

En 2011, conscient de ces enjeux, et s’apprêtant à installer son premier centre d’usinage horizontal 5 axes, Ascentec Engineering commence à étudier l’offre en matière de logiciels performants de simulation d’usinage. « Nous avons sélectionné deux logiciels de simulation, et avons choisi la solution NCSimul Machine de Spring Technologies pour ses capacités, sa facilité d’utilisation et son intégration avec le logiciel de CFAO Mastercam de la société CNC Software Inc. », explique David Gilliat, directeur des technologies de fabrication et d’usinage.

Une solution bien vue par les clients

Ascentec a agrandi son parc de systèmes 4 et 5 axes, qui compte désormais cinq machines, utilisées exclusivement dans des projets de production et de prototypage pour les marchés de l’aérospatiale et de la fabrication de semi-conducteurs. Depuis l’introduction de NCSimul Machine, l’entreprise ne déplore aucun incident sur ses machines. Deux journées de formation ont suffi aux quatre préparateurs pour acquérir une connaissance solide du logiciel et de ses principales fonctionnalités. Ils accèdent à NCSimul Machine à travers un simple bouton intégré à l’environnement de programmation Mastercam. S’ils utilisent encore la simulation de ce logiciel de FAO, ils vérifient toujours leurs programmes avec NCSimul Machine avant d’envoyer le code à une machine multiaxes. En outre, cet outil analyse les codes ISO spécifiques à la machine et le comportement de celle-ci, à partir de ses caractéristiques connues et celles du contrôleur. L’analyse dure environ quinze minutes et permet de détecter les erreurs de code, d’analyser les performances de la machine, de vérifier la géométrie de la pièce simulée et de signaler automatiquement des conditions inacceptables.

Au cours des trois dernières années, Ascentec a vu les ventes réalisées par son service Usinage se multiplier par deux tous les ans, grâce, en grande partie, à l’amélioration de ses capacités d’usinage 4 et 5 axes. Le logiciel de simulation a été déterminant dans cette expansion. Autre bénéfice : son service clients a été amélioré. « L’usinage à grande vitesse a été un atout déterminant pour notre entreprise, nous aidant à réaliser un travail de meilleure qualité dans des délais plus courts. En effet, NCSimul Machine nous permet de sécuriser nos machines, et nos clients nous encouragent à poursuivre sur cet axe de développement », conclut David Gilliat.

N° 63 février 2015