Des imprimantes 3D haute résolution compactes à destination des pièces de petites dimensions
PRODWAYS
parReposant sur la technologie MovingLight (permettant un contrôle de la précision et de la géométrie de chaque pièce produite à une résolution native de 42 µm), la gamme ProMaker LD Series de Prodways apporte un degré de précision adapté à l’impression de pièces précises pour les applications du dentaire, de la bijouterie ou de la fonderie à cire perdue.
L’ère de la dentisterie numérique a vu le jour il y a des années, lorsque les laboratoires dentaires ont intégré des systèmes de CAO/FAO à leurs processus. Ce n’était en fait que le début d’une révolution qui a littéralement explosé avec l’adoption des premières imprimantes 3D. La fabrication additive a repoussé les limites de la numérisation des flux de travail du laboratoire, améliorant l’efficacité et la précision et ouvrant la voie à de nouvelles applications révolutionnaires, comme Clear Aligners
(Gouttieres Transparentes), une technique impossible à mettre en œuvre avec les méthodes de fabrication traditionnelles. Il existe trois sortes d’imprimantes 3D dans les laboratoires dentaires : DLP, SLA, et Material Jetting.
Match entre technologies DLP et SLA (et Material Jetting)
Premier atout mis en avant par la filiale du groupe Gorgé, la résolution : selon la technique DLP utilisée, la taille de l’élément à imprimer peut descendre jusqu’à 40 µm, alors qu’avec la SLA, la moyenne se situe entre 120 µm et 180 µm, une valeur liée à la taille du point du faisceau laser.
Et même s’il est théoriquement possible d’obtenir des faisceaux de taille inférieure, l’augmentation drastique de la durée d’impression n’en fait pas une option viable.
Autre avantage, la précision. Rappelons qu’il ne faut pas confondre les notions de résolution et de précision, même si elles restent malgré tout liées. La résolution correspond à la plus petite taille d’élément qui peut être atteinte, tandis que la précision représente le degré de proximité de la mesure par rapport à la valeur réelle. Par exemple, il est possible de disposer d’une imprimante à très haute résolution, mais offrant une faible précision. Cela signifie que les pièces seront régulières et détaillées, mais totalement différentes du point de vue de la taille, de l’échelle et de la forme par rapport au fichier STL original. Cependant, en matière de tolérances des pièces imprimées, la DLP l’emporte encore sur la SLA sur le plan de la précision. « C’est une technologie d’impression 3D plus rapide, grâce à la haute énergie délivrée aux résines (par rapport à la technologie LCD) et à l’absence de dépendance par rapport à la taille géométrique des pièces (contrairement à la technologie SLA) », indique-t-on chez Prodways.
Pour chaque couche, la résine UV-DLP projette des images haute intensité de la tranche complète de l’objet que l’on imprime, tandis qu’avec la SLA, le laser doit « peindre » la section de l’objet, tout comme on le ferait avec un marqueur sur une feuille de papier. Ainsi, les objets imposants nécessitent plus de temps, alors qu’avec la DLP, la taille de la pièce n’a pas d’effet sur la vitesse d’impression.
Des Supports moins onéreux
Par rapport à la technologie du jet, la quantité et les coûts du matériel nécessaire pour le support sont souvent proches de zéro. Pour Prodways, les imprimantes DLP sont généralement plus fiables que les solutions laser + galvanomètre, et ne présentent pas de problème d’encrassement des têtes d’impression (utilisées dans la technologie de jet) ; elles ne perdent pas non plus en précision avec le temps.
Les solutions aussi pour le secteur médicalProdways propose également des solutions d’impression 3D dédiées au médical permettant à un secteur en constante évolution et en recherche permanente d’outils plus innovants, de fabriquer des dispositifs pour les praticiens (chirurgiens, prothésistes), du matériel médical ultra personnalisé s’adaptant à la spécificité et à la morphologie des patients. « Nous rendons possible l’impression 3D de modèles de pré-visualisation pour préparer les interventions chirurgicales ou encore la fabrication additive de substituts en céramique pour la reconstruction osseuse grâce à notre imprimante 3D céramique, précise-t-on au sein de la division dédiée à la fabrication additive du groupe Gorgé. Nous travaillons avec des matériaux biocompatibles et des grades médicaux combinés à des imprimantes 3D industrielles haute précision afin de proposer les solutions de fabrication additive adaptées aux besoins des industriels. » |
EQUIPPROD • N°122 Septembre 2020