Avec le Meltpool monitoring, IPC offre le système de surveillance de fusion laser le plus complet d’Europe
IPC / EOS
parIPC vient d’acquérir le Meltpool monitoring (MPM), un système de surveillance pour la fusion laser. Le centre technique industriel (CTI) dont l’expertise est dédiée à l’innovation plastique et composite est ainsi le premier acteur en Europe à proposer un système de contrôle en temps réel du bain de fusion. Ce contrôle est effectué via la seule machine EOS M290, équipée à la fois du système Meltpool monitoring et de l’OT monitoring.
Meltpool monitoring rend possible le contrôle en temps réel de la qualité du bain de fusion. Le système permet d’éviter les contrôles destructifs, et de déceler les anomalies en les corrigeant rapidement. « Techniquement, l’intensité du bain de fusion est récupérée par deux photodiodes (l’une placée dans l’axe du faisceau laser, et l’autre au-dessus du plateau de fabrication), tout en étant retranscrite en direct dans un logiciel, explique Nathalie Maillol, chef de projet Fabrication additive chez IPC. Dans les faits, c’est un gain de temps considérable en termes de contrôle qualité, et une force pour agir éventuellement sur la production ! »
Cet équipement s’inscrit dans le cadre du projet européen Maestro, une plateforme de fabrication additive métallique pour des applications industrielles de grandes séries, dont IPC est le chef de file.
Le système de surveillance de fusion laser le plus complet en Europe
Le Meltpool monitoring vient renforcer le système de surveillance pour fusion laser mis en place en novembre 2016 avec l’OT monitoring : « Aujourd’hui, nous proposons à notre réseau le contrôle qualité des pièces en cours de fabrication le plus complet du marché de l’impression 3D, poursuit Julien Bajolet, responsable Ligne Programme fabrication additive chez IPC. C’est un atout colossal pour nos bénéficiaires et nos clients pour qualifier une pièce, car nos deux systèmes sont complémentaires pour les aciers à outillage, tels que Maraging et CX, ainsi que pour des matériaux tels que l’aluminium et le titane ». Des productions pilotes ont déjà démarré afin de qualifier le système.
N° 92 Septembre 2017