Une réflexion différente dans l’alésage asymétrique
KENNAMETAL
parLa nouvelle solution Kennametal d’alésage en ligne asymétrique accroît la robustesse d’usinage, la vitesse des processus et la qualité des perçages tout en réduisant la maintenance et les manipulations d’outillages.
En collaborant avec le département blocs-moteurs d’un constructeur automobile majeur, l’équipe d’ingénierie de Kennametal a fait progresser la fonction alésage grâce à l’Option 3.0, l’alésage en ligne asymétrique. Un progrès important en termes de géométrie, et qui renforce les avantages du perçage et de l’alésage en ligne tout en éliminant pratiquement les inconvénients des deux techniques.
Le principe de base est simple : les diamètres de guidage normaux sont en matériau plein ou constitués de trois patins de guidage ou plus, ne laissant à la paroi d’alésage aucun degré de liberté au moment de l’insertion et du retrait. La solution Kennametal repose sur des patins de guidage avec une configuration similaire à celle d’un alésoir à patins de guidage classique, à la différence près que le patin de guidage, habituellement disposé à 180° par rapport au tranchant, a subi une rotation donnant toute latitude pour entrer dans la pièce de guidage et en sortir sans passer dans les alésages bruts. Grâce à cette géométrie, la barre est insérée dans les alésages bruts selon une trajectoire excentrique.
Le processus ressemble alors au suivant : un alésoir pilote est inséré et réalise la finition du maneton 5, puis le composant (ou la table de la machine) pivote de 180 degrés. La barre d’alésage asymétrique est insérée en excentré au moyen des axes X et Y du centre d’usinage et l’outil se déplace vers le centre et réalise la finition simultanée des manetons 1 à 4. Enfin, l’outil est dégagé de façon excentrée et rapidement extrait. Cet alésage en ligne asymétrique conserve tous les avantages des solutions d’alésage en ligne précédentes : précision de haute qualité, outil soutenu aux deux extrémités, ce sans nécessiter ni coûteuses fonctions de levage, ni contre-paliers obstructifs ni mécanismes critiques.
N° 65-A avril 2015