Un véritable programme français de haute qualité !

Fruit d’une recherche de plus de quatre ans axée sur une vaste gamme d’essais en laboratoire et en atelier, cette ligne de produits permet de résoudre soit des problèmes ardus d’usinage, soit d’améliorer très sensiblement la productivité des machines récentes (centres d’usinage) travaillant en équipe sur de grandes séries à des vitesses de coupe élevées. Tous les paramètres ont été étudiés lors de cette longue phase de recherche menée sur le couple outil-matière. Cet article vise à expliquer pourquoi les outils Baguera fonctionnent si bien.

Géométrie des outils Baguera

Conçus pour réaliser un maximum de temps d’usinage, tous les paramètres de coupe, d’angles d’hélice, de détalonnage (filetage-entrée) ont été revus et adaptés en fonction des métaux à usiner, intégrant également que tous les outils Baguera doivent subir un revêtement.

Au niveau des propriétés utilisées pour la fabrication des outils Baguera, notons que les nuances requises sont fortement chargées en cobalt et en vanadium. Ces deux composants confèrent aux outils Baguera les propriétés suivantes : résistance accrue à la chaleur (dégagée lors de l’opération d’usinage) ainsi qu’à l’usure (abrasion) et d’excellents états de surface dus à la bonne « meulabilité » des aciers employés, notamment frittés.

Une innovation pour un revêtement « Optimal »

Pas moins de dix revêtements différents sont utilisés pour conférer aux outils Baguera une longévité particulièrement élevée. Cette innovation de Courcelle-Gavelle apporte deux avantages significatifs : non seulement les revêtements Optimal varient en fonction du métal à usiner, mais aussi en fonction de la vitesse de coupe.

Ainsi, quatre revêtements « Basse Vitesse » sont-ils proposés pour les inox-inconels et aciers jusqu’à 1 800N/mm2.

Grâce aux revêtements Optimal, les outils Baguera sont dotés des qualités suivantes :
– Coefficients de frottement nettement améliorés : plus de collage de copeaux sur les outils.
– Isolation de l’acier rapide vis-à-vis de la chaleur.
– Dureté superficielle particulièrement augmentée.

N° 66 Mai 2015