Les outils WNT pour accompagner la croissance de Mecatep

Mecatep, une PMI mécanique spécialisée dans les pièces de précision en série, se sent pousser des ailes. En quittant le site corrézien de Tulle (dans lequel l’entreprise se sentait trop à l’étroit) pour aller s’installer à Terrasson, en ­Dordogne, Mecatep entend bien presque doubler son chiffre d’affaires, d’ici quatre ans ! De fortes perspectives essentiellement fondées sur l’aéronautique et l’énergie. Pour l’accompagner dans sa croissance, Mecatep a choisi WNT, un partenaire de haute qualité.

En janvier dernier, Mecatep a ouvert les portes de son site entièrement rénové de Terrasson. Si l’entreprise, historiquement implantée à Tulle, a choisi de quitter ses terres d’origine, elle ne l’a pas fait de gaieté de cœur mais bien par nécessité : « nous sommes passés de 3 500 à 7 700 m2 dont 6 500 m2 d’atelier, se réjouit Philippe Maillard, président de la société. Le bâtiment, qui attend encore l’arrivée d’autres moyens de production, a été entièrement rénové ». L’investissement a tout de même atteint un montant de 2 millions d’euros, mais  il va permettre à l’entreprise créée en 1981 puis rachetée en 2008 par trois associés – Philippe Maillard, Bernard Legrand et Yves Plas, le responsable du secteur Tournage – d’accroître ses activités et de se tenir prête à faire face aux hausses de commandes.

Mecatep a investi le nouveau site
de Terrasson (24) en janvier dernier

Avec cette nouvelle usine, Mecatep s’offre les moyens de ses ambitions, et la première d’entre elles est de passer de 3,8 M€ de chiffre d’affaires à 7 voire 7,5 M€ d’ici à 2020, tout en maintenant son niveau de qualité, de précision et de délais (avec une livraison en 48 heures, de l’ébauche au traitement de la pièce).

« Nous disposons désormais de nouvelles capacités de développement avec une organisation et des infrastructures solides, de nouvelles synergies et davantage d’activités à l’international, en particulier outre-Rhin avec notre partenaire G. Martin, une société allemande d’emboutissage », précise le président de Mecatep.  Il faut dire que les 23 centres de fraisage et les quelque 35 tours tournent à plein régime et envoient dans les bacs pas moins de 70 tonnes de copeaux chaque mois ! « Notre métier, c’est l’usinage de pièces en série, allant de quelques dizaines à quelques milliers d’unités par semaine », poursuit Philippe Maillard. Mecatep exerce également d’autres activités, plus mineures (l’usinage représentant 85%) mais non moins stratégiques comme la rectification et la soudure mais aussi le traitement ; cette dernière activité (environ 10% du chiffre d’affaires) s’appuie sur un procédé de nitrocarburation gazeuse, un traitement apportant aux pièces une résistance plus élevée à la corrosion et à l’usure.

Des perspectives qui nécessitent de renforcer la partie « outils coupants »

La manutention est un secteur dominant dans les activités de Mecatep. L’entreprise produit des pièces en grande série pour des grands noms de la filière tels que Fenwick (groupe Kion) pour lequel Mecatep fabrique des pièces de cinématique pour les chariots élévateurs ou encore Palfinger (pièce cinématique pour les bras articulés et les grues de manutention)… Cependant, la PMI refuse de s’enfermer dans un seul et même domaine d’activité. « Nous nous adressons à d’autres secteurs tels que la défense avec Nexter, le parapétrolier avec Vallourec mais également l’éolien et l’aéronautique, deux domaines dans lesquels nous misons beaucoup », dévoile Philippe Maillard. L’énergie, qui représente aujourd’hui 10% de l’activité de Mecatep, devrait atteindre 25% du chiffre d’affaires d’ici à 2020 ; quant à la part de l’aéronautique, Mecatep (qui travaille notamment avec Figeac Aéro) prévoit qu’elle oscillera entre 30 et 40% du CA dans les quatre ans à venir.

Exemple de modèle de fraise SilverLine de WNT

On comprend très vite pourquoi l’entreprise a emménagé dans un site beaucoup plus vaste ainsi que l’organisation de la production en îlots, chacun correspondant à un secteur d’activité donné : la manutention, l’aéronautique, l’énergie, le parapétrolier etc. « Ici, on usine tout, et en grande série, explique Bernard Legrand, responsable de la partie Fraisage. Cependant, les exigences en matière d’usinage varient d’un secteur à l’autre ; par exemple, dans l’aéronautique, la précision et la stabilité de process sont prioritaires alors que dans d’autres domaines, la robustesse des machines et l’outil coupant prédominent dans la mesure où nous devons produire beaucoup de copeaux en peu de temps et sur des matériaux durs tels que l’inox et le titane ».

Finition de poche pour un rotor de moteur de nouvelle génération

Plus qu’un fournisseur, un partenaire

La robustesse, Mecatep la retrouve dans les outils coupants de WNT qu’elle utilise tant en fraisage qu’en tournage. « Ce sont des outils solides, performants et constants dans les cotes, y compris en ébauche, insiste ­Bernard Legrand. Cette bonne tenue de l’outil est essentielle pour nous, surtout en fraisage, domaine dans lequel l’outil doit durer le plus longtemps possible pour ne pas en changer toutes les dix minutes ! » Quant à l’investissement dans ce type d’outils techniques, la réponse de Philippe Maillard est sans équivoque : « on regarde toujours le coût mais uniquement selon la durée et sur ce que ça nous coûte à l’utilisation. Par exemple, nous travaillions auparavant avec d’autres fabricants mais nous étions confrontés à des casses d’outils ; le problème a été résolu avec la nuance DPX 1235 qui, à l’image des outils de WNT, offre un compromis entre la qualité et le prix de la plaquette ». La Responsable des méthodes, Amélie Devezeaud, ajoute que WNT, en la personne de Bernard Tendero, attaché technico-commercial, est devenu un partenaire à part entière : « nous travaillons souvent ensemble pour rechercher les outils les mieux adaptés et résoudre des problématiques d’usinage. L’une d’entre elles portait sur des petits inserts dans l’aéronautique ; nous étions alors confrontés à un problème de stabilité de l’usinage à l’intérieur de la pièce. Nous avons mené ensemble une étude et des essais qui se sont révélés très concluants ».

Dans le domaine du fraisage, Mecatep utilise aussi des fraises carbure monobloc ­SilverLine. Celles-ci couvrent une large gamme d’applications. Dans les activités de tournage cette fois, l’atelier a recours à des micro-outils WNT en carbure pour les matériaux trempés. En somme, ces différents outils sont utilisés avant tout pour des alliages dits exotiques que l’on retrouve le plus souvent dans l’aéronautique et le médical. « Les points forts des outils WNT demeurent avant tout la qualité des solutions face aux exigences, associée à la traçabilité de nos outils, la tenue en stock et la réactivité en matière de livraison à J+1 », souligne Bernard Tendero. Et Jean-Pierre Kaczmarek, responsable technique de la filiale française, d’ajouter : « notre stock est considérable et assure un taux de disponibilité des outils de 99,5% pour nos clients, lesquels bénéficient également de la toute dernière édition du Catalogue WNT. Avec 50 000 références, dont 6 500 nouvelles par rapport à l’édition précédente, ce catalogue est considéré comme le premier outil de nos clients. Il inclut également de nouvelles aides à la recherche d’outils, appelées Toolfinder, développées par des techniciens pour des techniciens, leur permettant alors de mieux cibler et d’adapter leurs outils coupants en fonction de leurs ­besoins et de leurs problématiques d’usinage. Pour nos clients, nous devons être autant une force d’information que des agitateurs d’idées ».

De gauche à droite : Mathieu de Jésus Lourenco, Amélie Devezeaud, Bernard Legrand et Bernard Tendero (Attaché-Technico commercial WNT France)

N° 80 Septembre 2016