Une initiative d’envergure nationale pour la R&D dans le domaine de la fabrication additive métallique
parSoutenir les acteurs de la filière, supporter l’émergence de nouveaux acteurs, partager les connaissances, débattre des grands axes de recherche, croiser les feuilles de route, multiplier les synergies, asseoir la position française de la fabrication additive métallique à l’international comme un secteur clé de R&D au sein de l’écosystème industriel national… Tant de défis que le Cetim, AddimAlliance, Initiative3D, AFH et GIS Head (CNRS) ont décidé de relever à travers une action d’envergure visant à « transformer le potentiel de la France dans ce domaine en succès, a déclaré Philippe Lubineau, directeur de la recherche et des programmes au Cetim. La fabrication additive métallique plonge ses racines dans les technologies mécaniciennes (métallurgie, traitement thermique, soudage, etc.) et représente une véritable filière avec des fabricants de machines, de pièces, du traitement de surface, etc. Il s’agit, pour ces initiatives de se coordonner, tout en respectant leurs propres dynamiques locales. »
Mieux coordonner, échanger et partager les avancées
Cette initiative n’a pas pour finalité la création d’une structure supplémentaire, mais bien de faciliter les passerelles et les accès, de croiser les feuilles de route, d’éviter les redondances inutiles en favorisant les synergies. Une initiative commune et coordonnée entre les différents acteurs. GIS Head (CNRS), les réseaux régionaux Addimalliance en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, Initiative 3D en Auvergne-Rhône-Alpes, Additive Factory Hub en Île-de-France, Filière Manufacturing des Instituts Carnot et Cetim, vont multiplier les échanges pour croiser les travaux et les roadmaps dans le cadre d’un comité de pilotage.
Au-delà d’un échange de connaissances, cette action va permettre un partage de ressources matérielles et de compétences humaines rendant possible cette synergie nationale pour démultiplier les résultats. Les comités de pilotage seront des points de coordination réguliers sur les études et les investissements à réaliser, dans le respect de la nécessaire diversité des dynamiques régionales.
L’initiative s’appuie pleinement sur les différentes structures régionales. Celles-ci inscrivent leurs travaux au cœur des territoires et le long de l’échelle des TRL (ou niveau de maturité technologique), et s’adossent pour cela à des établissements académiques présents sur les territoires, et à des centres techniques qui permettent également la dissémination auprès du tissu industriel à l’échelle nationale. Cette initiative permet également d’apporter des éléments de réponse à une question récurrente : qui fait quoi dans l’écosystème français.