Fabera signe sa première levée de fonds pour mettre l’I.A. au service du chiffrage industriel
parLe jeune éditeur de logiciel sur abonnement de chiffrage et de gestion commerciale à destination de la sous-traitance industrielle est notamment soutenu par Visiativ, le Cetim-CTDEC et Futurework.
Fabera continue sa trajectoire de développement en proposant une innovation de rupture. Cette start-up labellisée « Deep Tech » par BPI France permet aux sous-traitants industriels grâce à une IA de valoriser leur historique de chiffrage issu de leur ERP pour accélérer et fiabiliser les chiffrages futurs.
L’équipe Fabera est composée d’Arthur Jacquemet (directeur commercial), Antoine Brosset (directeur des opérations) et Guillaume Piedigrossi (directeur technique). Ils travaillent en collaboration avec Insavalor, une équipe du Liris (Laboratoire d’informatique en images et systèmes d’information) de l’école d’ingénieurs de l’INSA Lyon et du CNRS afin de développer des innovations de rupture pour les sous-traitants industriels en matière de gestion commerciale et chiffrage.
Pour une tôlerie ou une entreprise de mécanique par exemple, l’étape de cotation est à la fois chronophage et stratégique. Fabera équipe ces industriels d’un algorithme d’intelligence artificielle adapté à leur métier permettant de valoriser leur historique de chiffrage accumulée dans leur ERP. Les sous-traitants industriels sont assis sur une donnée importante qui est encore peu utilisée au quotidien. La mission de Fabera est de réduire de 40% le temps de chiffrage grâce à l’utilisation de cet historique pour être plus performants sur les chiffrages futurs.
Concrètement, l’IA de Fabera permet sur la base d’un plan 3D de rechercher instantanément les pièces les plus similaires, et de permettre à l’utilisateur de réutiliser la gamme de fabrication comme base de chiffrage afin de gagner en fiabilité et en temps. Fabera peut aussi gérer une demande de consultation jusqu’à la mise en forme du devis en pdf et l’envoi du devis au client directement via la plateforme. L’objectif est ainsi au maximum de s’affranchir de la création d’une gamme de fabrication au niveau du devis en repartant d’affaires semblables déjà chiffrées et passées en fabrication, pour augmenter la réactivité d’envoi du devis au client et ainsi augmenter ses chances de signature. La gamme de fabrication est dès lors faite lorsque la commande est signée, ce qui permet de réduire le temps passé à chiffrer, de déléguer une partie des chiffrages à des personnes moins techniques et de gagner en cohérence sur la base d’un historique.