Performances et qualité du service : les raisons de la fidélité de MPM pour les machines Citizen
HESTIKA FRANCE / MPM (Groupe ACI)
parImpliquée dans différents secteurs, parmi lesquels l’industrie automobile, la société MPM (groupe ACI), spécialisée dans le décolletage, a choisi il y a plus de vingt ans les machines-outils Citizen. Une décision qu’elle ne regrette visiblement pas, tant du point de vue des performances de ses machines – et notamment un tour Citizen-Miyano BNJ 42/51 – que de l’implication de l’équipe d’Hestika France.
Implantée dans la Vallée de l’Arve à Saint-Pierre-en-Faucigny, l’entreprise de décolletage MPM fait partie du groupe ACI, un consortium industriel spécialisé dans le décolletage (sociétés MPM, MPR), la mécanique de précision (MDV, MPH) et de services (Somer, Payraud). La stratégie du groupe, déclinée sur l’ensemble de ses sites, lui permet de proposer une offre complète de prestations de décolletage, de tournage et de fraisage (avec un diamètre de barre allant jusqu’à 1200 mm), de tôlerie et de soudage. ACI évolue dans les secteurs de la maintenance aéronautique (rang 1), de l’automobile, de la défense, de l’énergie et du médical.
Au total, 75 personnes travaillent dans l’entreprise MPM qui réalise un chiffre d’affaires d’environ 12 millions d’euros par an. Les clients de MPM sont issus des secteurs des loisirs, de l’énergie, de l’aéronautique et majoritairement de l’automobile. Quant à l’atelier, il ne compte pas moins de dix tours à poupée mobile Citizen-Cincom et trois tours à poupée fixe Citizen-Miyano. Les premiers investissements en Citizen-Cincom datent de 2000. Lorsqu’il s’est agi d’usiner des diamètres plus importants, l’entreprise s’est équipée d’une machine Miyano, puis d’une seconde. La crise de 2008 a stoppé les investissements puis le marché a changé. Habituée à des séries de plusieurs milliers de pièces, MPM a vu les clients réduire les quantités, avec une mutation vers des petites séries de 200 à 800 pièces, de plus en plus précises.
Le besoin d’une nouvelle machine pour passer des moyennes aux petites séries
En 2018, pour continuer de s’adapter à cette mutation, MPM a décidé d’investir dans une machine adaptée et compacte et de l’installer dans l’atelier. Cependant, investir sans avoir de nouveaux marchés s’avère délicat. Il convenait donc de gagner impérativement en compétitivité.
La proposition d’Hestika France concernant un tour Citizen-Miyano BNJ 42/51 apparaît intéressante, tout comme le positionnement de cette machine. Hybride, car équipé d’une tourelle principale et d’une tourelle de reprise, le tour Citizen-Miyano BNJ 42/51 est moins onéreux qu’un tour bi-tourelle et semble disposer de capacités équivalentes et d’un encombrement inférieur. Mais l’architecture de la machine surprend. Que pourrait faire MPM avec cette machine à 1,5 tourelle ?
Responsable du pôle Production du site de Saint-Pierre-en-Faucigny, Simon Hétier et son équipe ont un moment hésité entre cette machine et un modèle d’un autre constructeur. Dans le cadre du processus de sélection, la visite d’une entreprise de décolletage équipée des deux machines, a finalement convaincu MPM d’investir dans le tour Citizen-Miyano BNJ 42/51. Cette entreprise utilisatrice ayant fait part des avantages de cette machine, notamment sa facilité de montage et sa tenue de cote ; des atouts de premier ordre, surtout quand le marché glisse vers la petite série.
Comme tous les tours Miyano, le BNJ est doté d’un bâti en fonte monobloc, de glissières prismatiques grattées sur tous les axes, synonymes de rigidité et de précision. Au démarrage, grâce au système de compensation thermique, la machine se révèle rapidement opérationnelle.
Facilité de montage, fiabilité, rigidité et précision
La décision prise et la livraison effectuée, Hestika France forme les utilisateurs sur le tour BNJ, lesquels connaissaient déjà l’environnement Fanuc. La formation s’est effectuée rapidement. Deux personnes travaillent sur plusieurs machines, dont le tour BNJ. La première est parfaitement opérationnelle, la seconde traite les opérations simples de réglage. Avec une équipe particulièrement légère, il était important que la mise en œuvre soit rapide afin de réaliser le maximum de montages. « Nous étions déjà convaincus par la robustesse et la fiabilité des machines Citizen, explique Simon Hétier. En quinze ans, nous n’avons jamais eu de grosses pannes. Sur le tour Citizen-Miyano BNJ 42/51, l’interface a été améliorée, rendant l’expérience utilisateur plus efficace. En comparaison avec nos machines qui ont environ dix ans et pour les même pièces (précision < 20 microns), nous constatons des gains de temps de 20 % en montage et de 20 à 30 % en usinage grâce aux tourelles et à la diminution des mouvements non productifs. Et nous pouvons aller encore plus loin et réduire le nombre de secondes dans les temps d’usinage. De plus, le tour fait preuve d’une grande fiabilité et nécessite moins de contrôle ».
Et d’ajouter : « le tour Citizen-Miyano BNJ 42/51, c’est 80 % du travail d’un tour bi-tourelle pour 70 % du budget. Pour les petites séries, grâce à la rapidité de montage, c’est la machine idéale ».
Performance machine et relation de partenariat : clés du succès pour Hestika France
Les performances, c’est une chose. Mais Simon Hétier dit aussi apprécier les services apportés par Hestika France, notamment en matière d’accompagnement technique et de SAV : « Nous travaillons véritablement en partenariat avec Hestika France. En cas de difficultés de notre service Méthodes, nous les contactons et ils nous apportent des réponses pour savoir, par exemple, comment programmer une pièce… ou encore pour retrouver le niveau de précision en cas de collision. Ils sont à notre écoute et répondent toujours rapidement ».
Élogieux vis-à-vis des machines Citizen, Simon Hétier indique être « ravi des machines Citizen que nous utilisons. Celles-ci correspondent bien à nos marchés et aux demandes des clients en termes de précision. Citizen et Hestika France étaient notre premier choix il y a dix-quinze ans. Nous ne nous sommes pas trompés. Aujourd’hui nous souhaitons rester sur la même dynamique, faire monter en compétence nos équipes, continuer dans ce cercle vertueux. Nous envisageons d’investir prochainement dans un second tour BNJ. »
Quelques précisions sur le consortium ACIEn 2020, le groupe ACI comptait dix PME et avait réalisé 43 M€ de chiffre d’affaires pour un effectif de presque 400 personnes et 2,8 M€ d’investissements. Ses perspectives pour 2023 sont ambitieuses : un chiffre d’affaires de 100 M€, un effectif de 800 personnes, 10 M€ d’investissements et l’intégration de deux PME complémentaires. |
EQUIP PROD • N°127 Mai 2021