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DMG Mori ouvre l’année en grande pompe

DMG MORI

par Equip'Prod

Les Portes ouvertes de DMG Mori, à Pfronten, dans les locaux du siège social du groupe situé au sud de la Bavière, sont toujours un grand moment. Pas moins de 7 000 visiteurs et quatre-vingts journalistes venus du monde entier ont pu approcher les 72 machines en exposition – parmi lesquelles quatre premières mondiales.

 

DMG - photo 1Du 3 au 7 février dernier se sont déroulées les traditionnelles Portes ouvertes du groupe DMG Mori à Pfronten. Les nombreux visiteurs ont profité de l’occasion pour visiter le site de production des DMU notamment, et tout particulièrement le nouveau site XXS inauguré au printemps 2014 et dans lequel sont fabriquées et assemblées les très grosses machines : les gammes DMU et DMC (avec palettisation) 210, 270 et 340. Pour l’occasion, une DMP 600 d’une course de 6 mètres était même ouverte à l’exposition avant sa livraison chez le client final.

Une année 2015 fort prometteuse

Parmi les grandes nouveautés figuraient quatre premières mondiales : CTX beta 1250 TC (compacité de broche, Celos intégré d’office…), la 4e génération des DMU 100 P duoBLOCK (dotée d’une meilleure accessibilité et d’une réfrigération plus poussée) et des DMC 125 FD duoBLOCK (gain de 30% sur la précision) ainsi que le DMC 270 U (doté d’une plus grande précision et d’une table atteignant 9 tonnes de chargement).

Ces quatre nouvelles machines – dont vous découvrirez le détail technique dans les prochains numéros d’Équip’Prod – ne sont que le début d’une longue série. En effet, lors de la conférence de presse, les deux CEO Rüdiger Kapitza et Masahiko Mori ainsi que Christian Thönes, membre du directoire, ont indiqué que pas moins de 21 nouveaux modèles seront mis sur le marché cette année ! Ces nouvelles machines répondront aux problématiques du moment, parmi lesquelles l’industrie 4.0 et la fabrication additive avec une montée en puissance de LaserTec 3D.

 

Entretien avec Frédéric Gauthey, directeur général de DMG Mori France

DMG - photo encadreÉquip’Prod  

Frédéric Gauthey, vous venez d’être nommé au poste de directeur général du groupe pour la France. Quel est votre parcours et en quoi vont consister vos premières actions ?

Frédéric Gauthey    

Je suis Ingénieur des Ponts et Chaussées et de titulaire du MBA de l’INSEAD. J’ai aujourd’hui 49 ans et j’ai effectué l’essentiel de ma carrière dans l’industrie, en France, mais également en Allemagne, en Suisse et au Japon. Après avoir passé dix-sept années dans l’industrie des ascenseurs, tant au niveau des ascenseurs neufs qu’au niveau du service, j’ai effectué six ans chez Renault-Nissan, au moment de la constitution de l’Alliance entre les deux constructeurs.

Chez DMG Mori, la première de mes missions consistera à aller à la rencontre des utilisateurs de nos machines-outils, c’est-à-dire nos clients. Cette période d’immersion dans leur quotidien me permettra de mener à bien mes missions futures dans l’Hexagone au sein de ce groupe mû par la technique et l’innovation permanente.

Que vous apportent vos compétences précédentes et en quoi vont-elles vous permettre de relever vos défis ?

En tant que leader mondial sur le marché de la machine-outil, DMG MORI doit en permanence s’assurer que la qualité des produits et des services fournis à nos clients est à la hauteur des exigences de ces derniers. Cela commence au niveau commercial où notre rôle est d’assurer cette mission de conseil auprès de nos clients, se prolonge au niveau de la mise en service pour laquelle nous devons respecter nos délais contractuels et se termine au niveau du service avec une réactivité, une disponibilité et une proximité client qui fassent que nous soyons un fournisseur fiable et sans problème pour nos clients.

Mon expérience dans l’industrie des ascenseurs présente un certain nombre de similitudes : coexistence et interdépendance des deux business models installations nouvelles et service et importance primordiale des process qui visent à optimiser en permanence la performance interne (commerciale et opérationnelle) et donc la satisfaction client.

Et pour ce qui relève de votre expérience en matière de fusion entre deux sociétés, qu’en est-il ?

Ma mission sera, en partie, de poursuivre et d’accélérer le travail de fusion engagé depuis deux ans. Il s’agit d’un défi aussi important qu’intéressant dans la vie d’une entreprise. J’ai connu une aventure similaire avec la création de l’Alliance Renault-Nissan et la mise en commun de la R&D et de la production par exemple ou encore la complémentarité des modèles. Ce moment est passionnant à vivre, d’autant qu’il existe chez DMG Mori un très fort potentiel, que ce soit au niveau des machines que de l’ensemble du personnel, mais aussi un profond désir d’aller de l’avant.

N°  62A février 2015