Le grand retour des machines hybrides mêlant fabrication additive et soustractive

À découvrir en avant-première en France parmi les nouveautés sur le salon Global Industrie Paris 2024, figurant dans la catégorie « Productivité et précision », cette machine hybride développée et produite par le fabricant Namma.

Présentée à Paris-Nord Villepinte à la fin mars de cette année, la machine hybride (fabrication additive et soustractive) permet d’obtenir des pièces précises en des temps records. Lucy, c’est son nom, se définit comme la nouvelle machine hybride de Namma. Elle permet de réaliser des pièces de qualité industrielle dans des temps records, jusqu’à dix fois plus rapidement que bon nombre d’imprimantes 3D professionnelles.

Avec ce nouveau procédé de fabrication, Namma fait passer l’impression 3D d’un procédé de prototypage à un véritable procédé de production. Namma, grâce à la fabrication hybride, corrige les principaux défauts de l’impression 3D (temps de fabrication long, qualité de surface rugueuse, tolérances ­dimensionnelles imprécises). La fabrication hybride réside dans la combinaison de l’impression 3D FDM et de l’usinage pendant la fabrication de la pièce.

Une jeune entreprise française en plein essor

L’histoire de Namma a débuté il y a quatre ans avec la conviction que la fabrication additive et la fabrication soustractive sont complémentaires pour l’industrie, à condition de répondre à de très nombreuses applications concrètes. C’est en partant de ce principe que quatre ingénieurs imaginent Eva, la première machine hybride 3-en-1 industrielle regroupant l’impression 3D FFF, l’usinage CNC 3 axes et la découpe/gravure laser.

Sortie en 2020, Eva est capable d’imprimer des polymères, d’usiner des métaux et de graver du bois. Désormais installée au sein de l’Ensam de Toulouse (après avoir été incubée à Bordeaux), l’entreprise française continue d’innover et a même agrandi son site de production il y a un an. 

EQUIP PROD – N°150 Mars 2024