Une nouvelle structure pour les décolleteurs et les mécaniciens
CETIM-CTDEC
parAprès trois ans de rapprochement fructueux, le Cetim et le Ctdec unissent leurs destinées et donnent naissance au Cetim-Ctdec. Soutenu par la Direction générale des entreprises (DGE) et grâce à la collaboration active des professions (Fédération des industries mécaniques – FIM – et le Syndicat national du décolletage – SNDEC), ce rapprochement sera aux bénéfices des décolleteurs, des mécaniciens et également des deux centres techniques. Une taxe unique réunira décolleteurs et mécaniciens avec la particularité d’être supprimée pour les entreprises de moins de dix salariés.
Après le rapprochement entre les deux partenaires en 2012, le Cetim-Ctdec voit le jour trois ans plus tard afin de proposer une offre élargie en matière d’accompagnement. Devenu Centre technique des industries mécaniques et du décolletage, Cetim-Ctdec dispose d’un budget de 6 M€, répartis de la manière suivante : 40 % de prestations et 60 % de fonds collectifs. Installée à Cluses, lieu historique du centre technique du décolletage, Cetim-Ctdec emploie cinquante-cinq personnes ; la structure bénéficie du réseau Alliance Cetim (800 personnes) et travaille étroitement avec le pôle stéphanois du Cetim. L’objectif de la nouvelle entité est de promouvoir le progrès des techniques, participer à l’amélioration de la productivité et à la garantie de la qualité dans les industries mécaniques et du décolletage.
Ces travaux communs et ces synergies ont tous l’objectif de servir au mieux décolleteurs et mécaniciens locaux. En phase avec les besoins mécaniciens régionaux, Cetim-Ctdec vise une extension d’activité, notamment par la mise en place de bancs d’essais de proximité, l’appui au déploiement de la robotique ou encore l’ingénierie d’assemblage multimatériaux. Cette nouvelle offre assoira la croissance commerciale de la nouvelle entité (une prévision de +30% en quatre ans). Du coté des décolleteurs, ils bénéficieront d’un accompagnement complet tout au long du cycle de vie du produit, notamment de la conception de produits et de procédés, jusqu’aux essais de validation.
Financièrement, Cetim-Ctdec bénéficie d’un apport en financement du Cetim d’1 M€ par an, permettant une coordination fine des politiques et investissements de R&D et des synergies des deux centres. La taxe versée par les décolleteurs est unifiée à celle du Cetim. Le taux est ainsi ramené à 1 %0 et les entreprises de moins de dix salariés n’y sont plus soumises. La gouvernance évolue également puisque le conseil d’administration de la nouvelle entité accueille à part égale des industriels décolleteurs et des industriels mécaniciens savoyards. Ce rapprochement aura nécessité la collaboration active des professions (Fédération des industries mécaniques – FIM et Syndicat national du décolletage – SNDEC), des opérationnels des deux centres techniques industriels et le soutien actif de la Direction générale des entreprises (DGE) au sein du ministère en charge de l’Industrie.
Cette solution originale, associant national et régional, a fait ses preuves avec le Cetim-Cermat à Mulhouse et le Cetim-Certec à Bourges, centres associés au Cetim depuis plus de vingt ans.
N° 63 février 2015