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Robot Start PME : une ambition nationale à l’image de l’Industrie du Futur

Robot Start PME

par Equip'Prod

Initiative née d’une ambition nationale et fédératrice d’acteurs du secteur de la Mécanique (Symop, Cetim) et de la Recherche (CEA List), Robot Start PME s’inscrit pleinement dans la logique de l’Industrie du Futur, comme l’explique Fleur Nawrot, chargée des questions techniques et des projets au sein du Symop.

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En quoi ce plan d’aide s’inscrit-il dans l’industrie du futur ?

Fleur Nawrot

Fleur Nawrot

Fleur Nawrot

L’industrie française doit être capable de moderniser ses moyens et son process de production de façon continue ainsi que sa productivité afin d’être en accord avec son époque et ses avancées technologiques. De la même manière que le Plan Industrie du Futur, l’initiative Robot Start PME est une action collective d’envergure nationale, multisectorielle et dont le but est de transformer l’outil industriel de près de 250 PME – françaises à travers de l’accompagnement d’entreprise, du diagnostic et du financement.

Concrètement, où en sommes-nous aujourd’hui ?

On dénombre à ce jour plus de 180 PME en cours d’accompagnement et qui vont prochainement investir dans leur premier robot. 25 entreprises ont déjà bénéficié d’un financement subventionné et une quarantaine de cellules robotisées sont en cours de fonctionnement. De plus, près de 70% des entreprises bénéficiaires de Robot Start PME emploient moins de cinquante salariés ; cela conforte bien la cible du dispositif les petites et moyennes entreprises. Notons par ailleurs que des accompagnements sont toujours possibles pour les PME (subventionnement placé sous réserve de fonds disponibles).

Que manque-t-il à la France pour rattraper son retard en la matière ?

Il manque aux industries françaises le goût du risque et la confiance dans les nouvelles technologies. Robot Start PME leur propose à la fois une aide au conseil dans la construction d’un projet de primo-robotisation, se basant sur une méthodologie spécifiquement adaptée aux petites entreprises, ainsi qu’une aide à l’investissement (10 % du coût de la cellule robotisée). Plus globalement, les pouvoirs publics se sont emparés de la question avec la ferme intention d’accélérer le processus, et ce à travers des outils d’aide à l’investissement tels que l’amortissement accéléré des robots industriels, la mesure récente de suramortissement sur les investissements productifs ou encore les prêts robotique de la BPI.

N° 68A septembre 2015