IRT Jules Verne , quatre ans après : l’industrialisation est au rendez-vous
IRT Jules Verne
parLa structure de transfert de technologies nantaise a dévoilé son bilan quatre ans après sa création en 2012… et celui-ci est particulièrement positif.
Né en 2012 dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, l’Institut de recherche technologique Jules Verne est un centre de recherche industriel mutualisé dédié aux technologies avancées de production. Centré sur les besoins de filières industrielles stratégiques – aéronautique, automobile, énergie et navale –, son équipe mène ses recherches en mode collaboratif, en s’alliant aux meilleures ressources industrielles et académiques dans le domaine du manufacturing. En partenariat, ils travaillent à l’élaboration de technologiques innovantes qui seront déployées dans les usines à court ou moyen termes sur trois axes majeurs : la Conception intégrée produit/process, les Procédés innovants et les Systèmes de production flexibles et intelligents. Pour proposer des solutions globales allant jusqu’à des démonstrateurs à l’échelle 1, l’IRT Jules Verne s’appuie sur un ensemble d’équipements exclusifs.
Seul Institut de Recherche Technologique dédié au manufacturing en France, l’IRT Jules Verne et ses quarante-trois membres industriels pilotent aujourd’hui de nombreux projets de recherche. Pour les mener à bien, ils s’appuient sur les compétences de quinze partenaires techniques et académiques. Les travaux que l’IRT dirige relèvent de la recherche industrielle, avec un objectif de transfert rapide dans les entreprises. Son approche collaborative est un levier indispensable pour accélérer le développement et le déploiement de l’innovation technologique afin de répondre aux enjeux des marchés des filières industrielles et de faire monter en compétence les fournisseurs d’équipements – souvent des PME – tels que les intégrateurs qui s’investissent dans la modernisation des usines. Ainsi, depuis le lancement de son programme de recherche en juillet 2012, soixante-dix projets ont vu le jour représentant 117 M€ de co-investissements public-privé. Dans le même temps, 13 M€ ont été consacrés à des équipements structurants et mutualisés.
N° 83 Janvier 2017